Atelier d'éveil et de sensibilisation > festival BIG BANG
« Les surfaces inondables sont en constante progression dans le monde. La montée des eaux est une cause l’urbanisation galopante en est une autre. L’imperméabilisation grandissante des sols qui en découle empêche l’infiltration de la pluie, ce qui d’autre part contribue à l’assèchement de la terre et d’autre part provoque la saturation des systèmes de collecte lors d’averses importantes, donc des inondations….
Plus les surfaces consacrées à l’infiltration [réservoir naturel] seront importantes, plus les facteurs de débordements seront diminués…
Dans l’agglomération, la limitation au strict nécessaire des surfaces étanches ainsi que l’emploi de revêtements perméables pour les espaces de stationnement (dalles alvéolées, gravillons) et les zones piétonnes permettent l’infiltration des eaux pluviales. Les toitures végétalisées offrent également une étendue supplémentaire de collecte et d’évapotranspiration. Elles contribuent aussi à la réduction des îlots de chaleur urbains favorisant l’éclatement des orages. Bien que courants, les remblais aggravent quant à eux les impacts des inondations dans les zones voisines. Leur érection doit être compensée par la réalisation de déblais de même volume et surface.
Avec 60% de la population vivant en zone inondable, les pays bas ont déjà imaginés des solutions architecturales encore impensables chez nous tels que bantiments flottants, amphibies ou étanches… »