Dédale, le nôtre et moi

Atelier d'éveil et de sensibilisation

Des tracés mystiques de la préhistoire au jeu de l’oie du XIXème siècle, les enfants découvrent les différents labyrinthes de l’histoire en passant par ceux conçu par Dédale et Le Nôtre.

 

Lieu hostile ou ludique, ils imaginent le leur.

Labyrinthe
du latin labyrinthus “bâtiment dont il est difficile de trouver la sortie”
du grec laburinthos “raisonnement tortueux”.


Il en existe trois types:
le labyrinthe unicursal, cheminement continu sans impasse dont l’intérêt se trouve au centre.
le labyrinthe maniériste, cheminement dans lequel une seule voie est la bonne.
le labyrinthe en rhizome, cheminement entrelacé possédant une infinité de voies.


Le motif du labyrinthe existe depuis la préhistoire, il est présent dans de nombreuses civilisations, et s’observe dans les lieux sacrés.
le labyrinthe le plus célèbre de l’histoire est celui conçu par l’architecte Dédale, personnage de la mythologie grecque. Il fut commandé par le roi Minos pour y enfer-mer le Minotaure, monstre au corps d’homme et à la tête de taureau, né des amours de la reine Pasiphaé et d’un taureau blanc envoyé par Poséïdon.
Thésée, fils de Poséïdon, héros de l’Attique, réussi à tuer le Minotaure et à ressortir du labyrinthe grâce au fil de laine confié par Ariane à qui Dédale avait donné la solution. Minos fit alors enfermer Dédale et son fils Icare dans le labyrinthe. Ne pouvant en sortir sans fil pour le guider, il eut l’idée de créer des ailes pour s’échapper par les airs. Ils y parvinrent mais comme les ailes étaient fixées avec de la cire, celles d’Icare fondirent car il s’approcha trop du soleil, il mourut. Dédale lui survécu.
Le labyrinthe de Dédale est un lieu hostile, d’enfermement. Il symbolise notamment le cheminement de l’homme dans les méandres de la vie, cherchant des réponses au sens de sa vie. L’envol serait alors l’élévation de l’esprit vers la connaissance.
Les labyrinthes d’église au Moyen-Âge, pièges à démon, étaient parcouru à genou, ils représentaient un pèlerinage symbolique en Terre Sainte, le centre étant le paradis. C’était un voyage initiatique duquel on revenait transformé positivement.
A partir du XVème siècle, le labyrinthe devient végétal et ludique. On l’emprunte pour le plaisir de s’y perdre, les impasses et les embranchements s’accompagnent d’attractions fantastiques et d’énigmes.
Le Nôtre conçoit en 1665 un labyrinthe dans les jardins de Versailles où la forêt hostile se transforme en un jeu maîtrisé symbolisant le pouvoir de l’homme sur la nature. À chaque carrefour est aménagé une fontaine illustrant une fable d’Ésope (écrivain grec du VIIème siècle avant JC). Il sera détruit en 1778.

Au XIXème siècle, le labyrinthe devient un passe temps et s’invite dans les jeux: jeu de l’oie et marelle.

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NATACHA JOLIVET ARCHITECTE DPLG
49 Rue Montesquieu, 33500 Libourne.
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